Et au milieu coule une rivière... à truites !
La pêche peut-elle être une drogue ?
Ce qui est sûr ce que l'on devient vite accro dans un paysage aussi splendide. Si en plus il y a des grosses truites qui vous livrent des combats extraordinaires, alors oui on peut devenir dépendant de cette passion dévorante.
Chaque sortie est différente car elle peut vous apporter des montées d'adrénaline, de simples espérances, le rêve de prendre un poisson "trophée" mais aussi parfois son lot de frustration qui vous pousse à revenir afin de réussir à sortir cette grosse truite qui vous démonte à chaque fois qu'elle s'attaque à votre leurre.
En deux jours j'ai tout connu de ces sensations...
Mardi, je retrouve Stéphane pour une nouvelle sortie. Dès 19 heures nous abordons une grande plage, l'eau est très claire, nous pêchons à une dizaine de mètres l'un de l'autre et nous balayons la zone au poisson nageur coulant d'une taille de 7 cm pour moi, un peu plus grand pour lui. Les premiers lancers me valent une touche, une belle chandelle d'une truite à la couleur jaune et casse à la retombée. Fluoro coupé net. Cela commence bien !
Ensuite deux bonnes heures sans touche, il faut se rendre à l'évidence : les truites "ne sont pas dehors". Nous prenons un moment pour regarder les photos des sorties précédentes, Stéphane n'ayant pas vidé la carte mémoire de son appareil depuis quelques sorties, on en prend plein les yeux et on refait le plein de motivation !
La dernière demi-heure, comme souvent, tient ses promesses (de touches car les prises...)
Stéphane décroche 4 poissons plus quelques tapes violentes tandis que j'enchaîne 2 casses, ma tresse qui me joue des tours et certainement un frein trop serré pour des rushs aussi violents. Même si on apprend de ses erreurs la note est salée !
Bilan : j'ai vidé ma boîte de leurres.
Mercredi : Stéphane a pris quelques poissons donc...
Jeudi, même combat !
Leurres neufs, fluorocarbone neuf, frein plus souple, pêcheur surmotivé.
Après quelques suivis sur des petits leurres et quelques fuites de truites posées sous nos pieds, Stéphane prend le premier poisson vers 21h, c'est un chevesne.
Vers 21h30, deux touches consécutives : Stéphane sort une petite truite de 51 cm tandis que je réplique avec une grosse truite de 56 cm ! Pas de casse même si la truite a essayé de se glisser dans des têtes de saule, un combat un peu plus long, de l'adrénaline pour une grande satisfaction. Le temps pour moi de mettre à contribution mon vieil appareil photo et c'est reparti.
Enfin c'est reparti... Mon leurre est bien pris dans l'épuisette, donc casse mais celui-ci je vais le récupérer. J'en profite pour monter un leurre un peu plus gros, plus lourd et donc coulant plus rapidement. (Je monte les leurres en direct sans agrafe).
Stéphane prend son deuxième chevesne de la soirée. Et nouvelle cartouche pour moi, je n'arrive pas à ramener le poisson, qui remonte et redescend le courant sans venir en surface, je pense qu'elle est plus grosse. Stéphane est mis à contribution avec son épuisette... Et bien non, 47 cm mais grappée sous le ventre d'où les rushs de folie. Stéphane fait les photos, il reste de la place sur sa carte mémoire !
Bien sûr sac de noeuds pour récupérer mon leurre. On a clos la sortie.
Peut-être que ce soir, éventuellement, je vais peut-être aller à la pêche...
A bientôt pour d'autres aventures... Et un article sur les truites de Steph.
En attendant, voici deux photos de l'appareil de Stéphane. (Vous pouvez les retrouver avec d'autres sur le forum Powerticale, voir liens)
Olivier.