La malédiction est vaincue !
Après plusieurs sorties sans véritable " feeling ", petite escapade hier après-midi où 4 brocs seront décrochés sous une pluie battante et du vent +++ . Les poissons se sont pourtant montrés coopératifs mais au final, zéro au bateau ... Aie aie aie : j'ai peur de voir le scénario "chat noir" de ces derniers jours se poursuivre. Mais le gentil facteur a eu ce matin la bonne idée de me déposer un colis " made in USA ". Pour conjurer le sort, je me hasarde, de nouveau sous une pluie féroce, où les énervés qui lisent ces lignes pourront cautionner et comprendre. Un brin givré pour sortir par ce temps de Toussaint. J'essaie donc les leurres nouvellement arrivés d'Outre-Atlantique. Après 5 ou 6 lancers, premier stop, et là Messieurs-Dames, ça bastonne secosssss !
92 up avec des rushs monstrueux. Put... que ça fait du bien de sortir un gros poisson. Ce ne sont pas les monstres du Léman, mais enfin bon, ça dépasse quand même les 90 et ce n'est pas tous les jours. Maman photographe, papa qui rassure, et la relève qui n'ose pas trop mettre les doigts...
Content d'avoir pu faire participer ce bambin à la remise à l'eau; lui qui n'avait jamais touché de gros poisson. Un jour peut-être, le no-kill lui sera familier?
Le temps de traverser le lac pour un retour à proximité du poste de départ, repéré au sondeur. Petite dérive, et re craquette : 87 up. Mon Dieu. Que se passe t-il aujourd'hui?
Je pense que la journée va se terminer sur cette seconde note de bonheur, déjà inespérée, mais non... Un dernier 80 se laisse charmer par l'accent américain de mes baits.
Il y a des jours comme ça où il ne faut pas chercher à comprendre. Voici le grand mystère de la pêche... En tous cas, ce sont des leurres qui marchent et les douanes ont eu la bonne idée d'oublier le précieux colis. La semaine commence sous les meilleurs auspices; en espérant qu'elle se termine aussi bien dimanche. Rien n'est jamais acquis sur l'eau : un jour tout vous sourit; le lendemain, vous n'avez pas assez de kleenex pour vous essuyer les yeux.
A bientôt.
Arno