Vêtements pour pêcher en hiver.
Dur de supporter d'être congelé pendant les longues sessions hivernales en verticale, sous la neige ou par moins 5°C, au point de ne plus pouvoir changer de leurre... Comment ne pas se restreindre de pêcher dans ces conditions difficiles en écourtant la sortie ou en l'annulant même ?
Vous aurez besoin de 3 couches de vêtements au minimum, qualifiés dans le jargon de " techniques ".
J'ai opté pour la fameuse marque DAMART pour une partie de l'habillement avec des vêtements chauds, confortables et respirants. Pas vraiment des plus sexy, mais cette marque traditionnelle m'a permis de ne plus avoir froid sur le bateau. Pour le reste de mes commandes ... un autre site spécialisé " montagne " : EXPE.fr
Je vous ai mis ma sélection en liens. Sans être actionnaire chez un fabricant particulier, force est de constater que je n'ai plus eu froid depuis cette année. Il y a d'autres marques comme Odlo, Eider et bien d'autres, tout aussi efficaces, mais pour avoir testé durant tout l'hiver cette marque Damart la validation pratique est faite.
1) la sous-couche
Constituée de vêtements respirants ( c'est primordial ) et capables de sécher très vite en cas de sudation de la peau. Généralement cette première couche se porte "près du corps".
link pour le bas.
link pour le haut
2) la seconde couche ou couche intermédiaire
Cette couche a pour particularité de vous offrir un apport thermique important. On pourra opter pour du polaire ( Lafuma, Columbia etc... ) ou encore mieux, pour une doudoune en duvet d'oie.
3) la troisième couche ou couche externe
Elle doit vous maintenir au sec et à vous aider à lutter contre le vent.
Elle doit donc être imperméable mais respirable pour éviter de vous transformer en cocotte minute puis de grelotter.
Je n'ai malheureusement pas le lien pour cette couche externe car c'est le cadeau de Noël de ma chérie. Il s'agit d'une combinaison ( salopette + veste ) de la marque XM, fournisseur des compétiteurs faisant des régates en mer. Autant vous dire que c'est 300% impérméable et respirant. Le seul hic est le budget. Je n'ai pas le prix exact de cet ensemble mais j'ai cru comprendre que c'était très onéreux. Pas la peine d'y mettre une fortune non plus. Je crois qu'Oliv a commandé quelquechose de sympa et de bien plus accessible niveau prix. ( Oliv si tu peux nous donner ta réf).
Accessoires :
1) Les chaussettes :
En laine de Mérinos, always and forever...
Et celles-ci
La cagoule :
Tout avoir sur la laine de Mérinos, un composant naturellement technique :
Matériaux totalement naturel et recyclable, la laine est reconnue pour la chaleur qu'elle apporte. Comment se fait-il qu'elle ait un si grand pouvoir isolant ? Tout simplement du fait que les fibres de laine peuvent emprisonner une quantité d'air égale à environ 80% de leur propre poids. Et l'air est le meilleur isolant qui soit. Une qualité on ne peut plus intéressante pour tout randonneur amateur de sortie par temps froid.
En plus d'emprisonner beaucoup d'air, la laine peut également capter une grande quantité d'humidité : jusqu'à 30% de son poids. Grâce à la chaleur du corps, l'humidité emmagasinée sera réchauffée. Une véritable climatisation naturelle pour maintenir le corps du randonneur à la bonne température, et réduire le « freezing-effect », refroidissement du corps après l'effort.
Enfin, la laine est aussi naturellement technique, car naturellement anti-odeurs. La fibre de laine est en effet, en elle-même, anti-bactérienne. En bloquant le développement des bactéries, elle bloque le développement des odeurs. A noter : cette propriété ne diminue pas avec les lavages.
La laine, ça ne gratte plus.
La laine Mérinos est issue du duvet très fin de la toison de moutons élevés à l'autre bout de la planète, en Australie. Principale caractéristique de cette laine si spéciale : sa finesse, de l'ordre d'une vingtaine de microns (un micron, c'est un millième de millimètre). Une finesse qui permet aux fibres de laine Mérinos de ne pas gratter. Contrairement aux pulls traditionnels, les sous-vêtements techniques confectionnés avec cette matière n'irriteront donc pas votre peau et seront très confortables
Le bonnet :
J'utilise par grands froids, un bonnet polaire venant du monde du vélo (de marque Lapierre)
Les chaussures :
J'appelerais plûtot ça un mixte entre chaussures de montagne et bottes pour le coup. Mais bien loin d'être des bottes en caoutchouc dans lesquelles vous aurez froid, le modèle ci-dessous est conçu pour des températures extrêmes ( - 40 ° c) . En promo en ce moment chez pêcheur.com. Test réussi, imperméables en plus et très confortables ! On valide.
Les gants :
Je n'ai pas encore à ce jour trouvé de gants capables d'assurer le compromis chaleur/ sensibilité/épaisseur.
Et une fois les doigts gelés, on peut rentrer à la maison. Le prochain achat va peut-être s'orienter dans cette gamme néoprène (Snowbee SFT Neoprene Gloves)
Vous avis sont les bienvenus si vous avez enfin des gants qui vous proccurent le compromis pré-cité.
Pour conclure :
Avoir des leurres, cannes ou moulinets typés pour les pêches hivernales, est sûrement une bonne chose. Mais ne pas pouvoir les utiliser en raison des conditions météo difficiles n'a pas grand intérêt. C'est pourquoi je ne peux que vous conseiller de mettre le paquet sur l'aspect vestimentaire pour :
1) rester au au sec
2) rester au chaud
3) garder une liberté de mouvement
Il vous sera possible de faire des séances "pêche" durant des journées entières, glaciales et humides, chose impossible pour ma part jusqu'à cette année.
La déperdition de chaleur se fait par les extrémités du un corps. Si vous avez chaud aux mains, aux pieds et à la tête, il y a de grandes chances que vous passiez plus de temps sur l'eau en hiver. Les poissons sont quelquefois très coopératifs à cette époque.